Pour aller plus loin
D’une part, l’activité des micro-organismes du sol (mesurée par l’indice de respiration biologique – IRB) permet d’augmenter le nombre de grappes/cep jusqu’à + 6 %. La vie microbienne joue un rôle central dans le maintien de l’équilibre des éléments nutritifs sous les racines. Elle contribue notamment à leur minéralisation et à leur assimilation par le métabolisme du végétal.
À l’occasion de l’étude “Visa pour une fertilisation durable”, les chercheurs d’OvinAlp ont mis en exergue certaines interactions entre le sol et le végétal : les rendements de la vigne sont particulièrement liés à la biodiversité d’un sol, associée à certains minéraux.
Cela a un impact sur la croissance de la plante, en particulier via la fabrication de la chlorophylle, la synthèse des sucres et plus globalement la constitution des cellules du végétal. En effet, dans les pétioles, les éléments à l’origine de ces phénomènes, l’azote, le phosphore et le potassium, permettent ainsi une augmentation de 4,5 % du nombre de grappes/cep.
D’autre part, lorsque l’on associe le potassium et le calcium, cela a un impact décisif sur la croissance du végétal. Ces éléments, constitutifs des cellules végétales, assurent une augmentation de 10 % de rendement des grappes. Le calcium a notamment pour effet de renforcer l’enveloppe du fruit et limiter les agressions extérieures (climat, ravageurs, insectes…).
Enfin, l’étude VISA atteste que l’azote, le potassium et le calcium des pétioles influencent le poids des grappes. Pour l’azote 7,6 % ; pour le potassium 4,7 % ; pour le calcium 6,9 %.
Lexique
Activité microbienne : Elle est définie par une méthodologie analytique unique mise en place par la société OvinAlp : l’Indice de Respiration Biologique (IRB).